En imaginant la métamorphose de la Caserne Lorette, la ville entreprend la conversion d’une entrée de ville qui ne demande qu’a être valorisée pour contribuer à l’amélioration de l’image de Saint-Malo.
Le réaménagement de ce site doit permettre de réinscrire l’ensemble du quartier dans une stratégie commune de reconquête du territoire en affirmant la topographie comme une véritable épine dorsale.

Le projet s’appuie sur le square Henri Colas en lui définissant un statut de mail, large et fonctionnel. Ce travail vise à offrir une ouverture au Nord, accrochant les barres des années 70 dans un système lisible et urbain. Ainsi, l’ensemble induit une centralité linéaire, révélatrice d’un lieu à vivre et à partager.
Il s’agit ici de mettre en place une profondeur au site et d’affirmer une lecture urbaine composée de pleins et de vides qui est organisée depuis et vers la pente.

Le maillage urbain entre les morphologies du tissu urbain sera réalisé avec une recherche de mixité des typologies et morphologies urbaines. La création de macro lots permettra une maitrise des limites des unités. Cette gestion vise à mettre en commun une « coulée verte » véritable espace offert à l’ensemble du quartier et constitue une identité partagée et valorisante.
Le mail permet ainsi de structurer et de hiérarchiser les accroches à la ville. Il permet également de constituer un maillage secondaire multiple et fonctionnel ouvert.

La libération du site de la caserne de Lorette par la gendarmerie est devenu un enjeu pour le quartier, aussi bien économiquement et que structurellement.
L’activité considérée comme immuable devient aujourd’hui un véritable enjeu urbain. Il faut reconstruire l’arrière.

La structuration de l’îlot refermé sur lui-même se trouve au centre des préoccupations, à la fois par sa taille, par l’état du bâti, mais aussi par la faiblesse des infrastructures (aujourd’hui non desservies et non anticipées).